
Infrasons émis par les éoliennes
Des chercheurs de l'université du Minnesota ont utilisé une chute de neige naturelle pour visualiser l'écoulement d'air d'une éolienne industrielle.
Notre commentaire :
Notez les remous (les taches noires) dus à un effet aérodynamique localisé produit par les pales, similaire à ce que l'on observe au bout d'une pagaie en mouvement dans l'eau. Ces remous en eux-mêmes ne sont pas les ondes infrasoniques (pulsations de pression acoustique) qui se propagent loin de l'éolienne à la vitesse du son. Ces remous se déplacent lentement en comparaison.
Les pulsations de pression acoustique sont émises à chaque fois qu'une pale passe devant la tour. La fréquence de passage des pales et ses harmoniques sont dans la gamme des infrasons.
Prenons un exemple : pour une vitesse de rotation maximale de 15 tours par minute, la fréquence de passage des pales devant le mât sera :
15 tr/min × 3 pales = 45 passages par minute
soit par seconde : 45 / 60 = 0,75 passage par seconde
La fréquence en hertz est égale au nombre de passages par seconde, soit f = 0,75 Hz.
Les harmoniques sont des multiples entiers de la fondamentale f :
Fondamentale | Harmoniques | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
f | 2f | 3f | 4f | 5f | 6f | 7f | 8f | 9f | 10f | etc. |
0,75 Hz | 1,5 Hz | 2,25 Hz | 3 Hz | 3,75 Hz | 4,5 Hz | 5,25 Hz | 6 Hz | 6,75 Hz | 7,5 Hz | etc. |
⇒ Ces fréquences sont bien dans la gamme des infrasons (fréquences < 20 Hz).
Pendant des années, on a dit aux gens que les infrasons qu'ils ne pouvaient pas entendre, ne pouvaient pas les affecter. C'est complètement FAUX.
Puisque l'oreille interne RÉPOND aux infrasons à des niveaux inaudibles, les personnes vivant à proximité des éoliennes sont mises en danger par les effets des infrasons sur l'organisme, que personne ne comprend actuellement.
Tant qu'une compréhension scientifique ne sera pas établie, nous ne devrons pas écarter ces effets, mais plutôt pécher par excès de prudence.”
Alec N. Salt, Ph.D. — Department of Otolaryngology - Washington University - School of Medicine - St. Louis, MO 63110
Researchers set up a large searchlight with specially designed reflecting optics to generate a gigantic light sheet next to the 130-meter-tall wind turbine for illuminating the snow particles in a 36-meter-wide-by-36-meter-high area.
The snow is easier to see in the light at night, much like the average person looks into a streetlight to see how much it is snowing during a snowstorm.
Researchers videotaped the snow particles as the wind turbine spun to show airflow patterns. This video was digitized and synchronized with wake flow and load data from the fully instrumented research wind turbine.”
(University of Minnesota)