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Ghislaine Siguier 20 février 2018 France

Collectif Victimes des Éoliennes

Commentaire de Ghislaine Siguier, Présidente, à la consultation publique organisée par le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT) pour le « Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de simplification et clarification du droit de l’environnement ».

Consultation publique — CSPRT du 13 mars 2018Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de simplification et clarification du droit de l’environnement.

Par Ghislaine Siguier,
Présidente du Collectif Victimes des Éoliennes — victimes.eolien@gmail.com

Date et heure du dépôt : le 20/02/2018 à 15:45
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Le nouveau décret facilitant l’implantation d’éoliennes industrielles est de nature à beaucoup inquiéter les riverains et futurs riverains de ces usines électriques plantées dans les champs de nos campagnes.

Il s’agit encore une fois d’un rapport de force du lobby éolien exercé sur nos politiques, et sur nous le peuple, obligés de nous sacrifier pour que vivent ces industriels. Ce lobby n’en a jamais assez, c’est un ogre, dévoreur de subventions et de territoires !

Donc nouvelles facilités pour ne pas gêner les envahisseurs de nos campagnes !

Les enquêtes publiques n’étaient déjà pas un modèle de démocratie par le passé, pour faciliter cette marche en avant forcée des aérogénérateurs dans notre pays.

Combien de maires ou d’élus frisant la prise illégale d’intérêts, ou ayant les deux pieds pris dedans ? Sans que l’État contrôle ces broutilles !

Les informations toujours positives données par les cabinets d’études ne se sont jamais révélées un modèle d’objectivité !

Ainsi des machines pouvant atteindre 150 m de haut s’intégraient-elles parfaitement dans le NOUVEAU paysage ? Ceci assorti d’images bucoliques de fillettes cueillant des brassées de marguerites, d’enfants s’égaillant joyeusement dans de verts pâturages. Des machines de 150 m de haut (en attendant celles de 200 m !) définies comme pas plus laides que des pylônes électriques ! Qui avait prétendu que ceux-ci ornaient les paysages ? Ces lignes THT sont également nuisibles à la santé, la raison alliée à la sécurité aurait été de les enterrer. Fausse comparaison, n’ayant aucun sens. Images subliminales n’ayant aucune réalité avec la gravité des atteintes à la nature.

Ensuite les nuisances étaient toujours minimisées. « Vous n’entendrez pas plus qu’une conversation à voix basse dans une maison ! » Qu’ils y viennent par vents de sud-ouest un peu humides ces prosateurs de l’illusion !

Quant aux infrasons, ultrasons, radiofréquences = baliverne ! Or la réalité, n’en déplaise 1) aux politiques, 2) aux industriels, 3) aux autorités sanitaires et à l’Anses en particulier, 4) à l’État, tout ceci est bien la réalité de terrain.

  1. C’est hideux, et n’a rien à faire dans les campagnes sur le plan esthétique, il s’agit d’une industrie qui n’a pas sa place dans les prés.
    Au plan écologique : des socles bétonnés descendant à 6 à 8 m sous terre, des milliers de tonnes de béton et de ferraille qui resteront à vie dans ces sols !
    Idem pour les panneaux photovoltaïques qui stérilisent les sols, l’agriculteur doit-il devenir un industriel pour survivre ? Qui nourrira la population ? Devrons-nous importer nos denrées alimentaires d’une autre planète ?
  2. C’est bruyant dehors, c’est insupportable dedans.
  3. Et enfin avec 6000 éoliennes plantées, nous obtenons la production aléatoire, intermittente, capricieuse et ridicule de quelques % d’électricité (voir les petits caractères sur la facture EDF).
    Pour combien de riverains malades et spoliés ?
    Pour combien de milliards vainement gaspillés alors que notre pays vit à crédit ?
    Pour quel avantage pérenne ? Durée de vie d’une éolienne 20 ans maximum.
    Pour quel respect écologique de la faune, de la flore ?
    Des nuisances quasi permanentes pour tout ce qui vit dans un périmètre minimum de 3 km pour des éoliennes de 2 MW alors que le taux de charge moyen n’est que de 25 % (dans le meilleur des cas, et que les zones non ventées sont déjà démarchées par ces marchands d’illusion).

En conséquence le Collectif Victimes des Éoliennes réclame d’urgence un moratoire sur l’éolien industriel dans ce pays qui se veut démocratique.

Demande l’abrogation de l’article 26 de l’arrêté ICPE/août 2011

Demande le contrôle permanent des basses fréquences - le rétablissement de la limite des 30 dB(A).

La mise en place du contrôle des infrasons, en particulier en-dessous de 1 Hz.

Un dispositif permettant de contrôler toutes ces données dans chaque poste de réception de l’installation industrielle, avec impression de ces données afin que tous les dépassements puissent être relevés par les riverains et être produits en justice.

Qu’un suivi médical particulier soit effectué auprès des populations soumises à ces nuisances permanentes, bilan sanguin régulier, en particulier analyse et variation du taux de cortisol. Contrôle auditif, contrôle des micro-vibrations (maladie due aux infrasons reconnue par le Center Medicare and Medicaid Services, codée T75.2 portant la mention Vertiges dus aux infrasons, aux États-Unis, ou Vibration Acoustic Disease en Angleterre (VAD)).

L’éloignement habitations-éoliennes porté à 10 km.

L’armée ayant mis en évidence la perception de ces ondes jusqu’à 25 km sur ses radars. Sans préciser s’il s’agit des radiofréquences pilotant les aérogénérateurs (le plus souvent depuis leur pays d’origine !), des infrasons, des basses fréquences, quand ce ne sont pas les ultrasons.

Si la nuisance est perceptible à 25 km, elle l’est également pour tout ce qui vit dans cette bande géographique.

10 km n’est qu’un minimum.

Le démantèlement de toute installation située en dehors de cette zone de protection.

La reconnaissance des personnes maltraitées, torturées par ces ondes, que l’on refuse d’entendre (plus de 500 témoignages fournis à l’Anses, laquelle préconise qu’il est urgent d’attendre d’autres preuves... des décès ?).

Reconnaissance ouvrant droit à une compensation financière pour le préjudice sanitaire imposé par l’État.

Compensation financière sur la perte de valeur immobilière imposée par l’État.

Relogement hors zone contaminée et gratuitement et continuité du suivi médical cité plus haut.

Aucune des raisons de la massification de ces installations n’est justifiable. Sur un plan écologique : l’éolien ne permet aucune limitation de la production de CO2, mais au contraire en multiplie la production, la fourniture dérisoire de quelques % d’électricité, même si elle devait doubler en doublant le nombre de machines, ne peut être mis en concurrence avec l’objectif santé.

Pas plus qu’elle ne permettrait de supprimer le moindre réacteur nucléaire.

De plus, elle épuise les ressources en terres rares, au détriment de pays passés sous la coupe des fabricants, employant une main d’œuvre de hasard, dans des conditions dangereuses, sans aucune sécurité, exploitée pour des nèfles, nécessitant ensuite de gros moyens de transport... Bref, une gabegie hallucinante ! Loin d’être verte ou propre !

Les nuisances et maladies déjà répertoriées dans les autres pays, précurseurs en matière d’éolien, ne peuvent être ignorées chez nous.

C’est le futur scandale sanitaire en préparation et ceci sans AUCUNE JUSTIFICATION POSSIBLE.

Pour le bureau, la Présidente, Ghislaine Siguier