Dernière mise à jour : 24 août 2023

Bundestag allemand 18 janvier 2018 Allemagne

« L’expansion accélérée de l’énergie éolienne ne profite en rien à la protection du climat. »

Discours de Sandra Weeser, députée du Parti libéral-démocrate, au Bundestag allemand à Berlin le 18 janvier 2018.

Sous-titres en français   (Si nécessaire, cliquez sur l'icône des sous-titres en bas de la vidéo)

Transcription en français

Sandra Weeser (FDP) :

Cher et honoré Monsieur le Président, chers et honorés collègues,

Revenons encore une fois sur le thème. Ce que vous réclamez, le changement dans la production électrique, a déjà eu lieu depuis bien longtemps. La part des EnR a augmenté l’année dernière encore d’un bon 4 % pour atteindre au total 36 %.

Mais l’objectif climatique initialement associé à cela n’a pas été réalisé cependant, cela consistait en fait à réduire les émissions de CO2.

La production d’électricité dépend en permanence de la météo, mais elle n’est pratiquement jamais adaptée aux besoins, soit que nous en ayons trop, soit pas assez. Ceci est une menace pour notre sécurité d’approvisionnement.

En 2017, les coûts d’intervention d’urgence sur le réseau électrique auront atteint un record. Ils s’élevaient à près d’un milliard d’euros.

Lors des seules fêtes de Noël et de nouvel an en 2017, les citoyens ont payé près de 30 millions d’euros pour l’élimination de l’électricité superflue. De plus, il semble que soit complètement négligé dans votre demande, voire escamoté, l’acceptation dans la société.

Allez donc pour commencer dans les régions, où, entre-temps le paysage est énormément imprégné des constructions éoliennes. Les populations locales ont atteint depuis longtemps la limite de ce qu’elles peuvent supporter et la réponse à cela ne peut pas être : « Continuez comme ça de grâce, encore plus vite ! ».

Nous devrions plutôt prendre au sérieux ces gens, et les écouter.

Il est intéressant de voir, que ce sont souvent des partisans écologistes sur place, qui ne veulent pas que le paysage soit obstrué toujours plus par ces installations. Ces gens reconnaissent au quotidien que ce qui leur est vendu comme « électricité verte », n’a plus rien à faire avec l’écologie. Ils refusent l’ajout de nouveaux sites industriels en forêt.

Je me demande comment un parti écologiste, face à un tel saccage de la nature, peut simplement tourner la tête ailleurs.

Nous, les Démocrates Libres, voulons que les espaces naturels soient préservés pour les gens et le deuxième point qui me manque : un concept technologique global.

Dans la transition énergétique, les revendications et la réalité se situent à des kilomètres l’un de l’autre.

Le gros problème est aussi que l’expansion de l’énergie éolienne a lieu actuellement sans aucun rapport avec les infrastructures. Mais même un réseau électrique parfait ne peut résoudre le problème de base du courant aléatoire : il manque aux énergies renouvelables la sécurité d’un débit minimum. Les centrales électriques conventionnelles sont encore nécessaires à l’arrière-plan.

Quand il n’y a pas de vent, les installations sont fermées et cela depuis Flensbourg jusqu’à Fribourg.

Chers collègues, tant que nous ne pourrons pas mieux stocker l’électricité, la poursuite du développement de l’énergie éolienne n’est pas soutenable.

Nous demandons, pour l’expansion des réseaux et du stockage, la priorité absolue.

Le troisième point que vous taisez est la tarification sur le marché de l’énergie : vous dites que l’énergie éolienne est la source d’électricité la moins chère du marché. Si vraiment le courant éolien était aussi bon marché, pourquoi devrions-nous encore le promouvoir et le subventionner ? Comment se fait-il donc que depuis des années plus de 20 Milliards d’euros ont été payés pour financer la transition ? Je me demande aussi par quelle coïncidence, les dernières exigences du lobby de l’énergie éolienne ressemblent aux vôtres presque mot pour mot !

Chers collègues du Parti écologiste, de qui défendez-vous au juste les intérêts, aujourd’hui en ce lieu ?

Mais vous négligez également encore un quatrième point, peut-être le plus important : l’expansion accélérée de l’énergie éolienne ne profite en rien à la protection du climat.

Le Conseil des Experts, la Commission du Monopole, la Commission d’Experts du Parlement Fédéral et aussi la Commission de Suivi, tous ont déclaré à plusieurs reprises : la politique que vous proposez ne conduit pas à une meilleure protection du climat. Elle rend simplement celle-ci déraisonnablement chère.

Mesdames et Messieurs, les Démocrates Libres souscrivent aux objectifs climatiques mais nous voulons surmonter votre nationalisme climatique.

Nous devons résoudre ce problème au niveau international. Le CO2 doit se voir attribuer un prix. À l’avenir, qui mettra en œuvre du CO2, paiera.

Pour fournir des solutions efficaces, ayons enfin une concurrence équitable.

La politique doit créer un cadre raisonnable. Laissons donc la technologie aux ingénieurs.

Chers et honorés collègues, nous devons assurer la sécurité de l’approvisionnement et en même temps, veiller à ce que les prix de l’électricité restent abordables.

Je me réjouis des discussions futures au sein du comité. Il y a sans doute beaucoup à faire.

Merci.

Transcription en allemand

Sandra Weeser (FDP):

Sehr geehrter Herr Präsident! Sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Kommen wir jetzt zum Thema zurück. Der von Ihnen geforderte Wandel in der Stromerzeugung findet doch längst statt. Der Anteil erneuerbarer Energien stieg letztes Jahr noch einmal um gut 4 Prozent auf insgesamt 36 Prozent. Das ursprünglich damit verbundene Klimaziel haben wir jedoch nicht erreicht. Das war nämlich, den CO2-Ausstoß zu senken.

Die Stromproduktion ist immer wetterabhängig, aber praktisch nie bedarfsgerecht. Entweder haben wir zu viel oder zu wenig. Das ist eine Gefährdung für unsere Versorgungssicherheit. 2017 waren die Kosten für Noteingriffe im Stromnetz auf einem Rekordhoch. Sie beliefen sich auf knapp 1 Milliarde Euro. Allein an Weihnachten und Silvester 2017 zahlten die Bürger knapp 30 Millionen Euro für die Entsorgung von überflüssigem Strom.

Vier ganz grundsätzliche Aspekte scheinen Sie in Ihrem Antrag völlig zu übersehen oder auszublenden: erstens, die Akzeptanz in der Gesellschaft. Fahren Sie einmal in Regionen, wo das Landschaftsbild mittlerweile enorm von Windparks geprägt ist. Die Menschen vor Ort sind längst an ihrer Schmerzgrenze, und die Antwort darauf kann nicht sein: Weiter so! Bitte noch schneller!

(Beifall bei der FDP und der AfD)

Wir sollten eher die Bedenken der Menschen ernst nehmen und ihnen zuhören. Interessanterweise sind es vor Ort oft grüne Anhänger, die nicht wollen, dass die Landschaft weiter mit Anlagen zugebaut wird. Diese Menschen erkennen durch tägliches Erleben, dass das, was ihnen als Ökostrom verkauft wird, mit Öko überhaupt nichts mehr zu tun hat.

(Beifall bei der FDP und der AfD)

Sie lehnen weitere Industrieanlagen in den Wäldern ab.

(Zuruf vom BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN: Was will denn die FDP?)

Ich frage mich, wie eine grüne Partei bei dieser Zerstörung von Natur einfach so wegschauen kann.

(Beifall bei der FDP und der AfD)

Wir Freien Demokraten wollen Naturräume für die Menschen erhalten.

Das Zweite, was ich vermisse, ist ein technisches Gesamtkonzept. Bei der Energiewende liegen Anspruch und Wirklichkeit meilenweit auseinander.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Das große Problem ist doch, dass der Ausbau der Windkraft derzeit in keinem Verhältnis zur Infrastruktur steht. Doch selbst ein perfektes Stromnetz kann das Grundproblem von Zufallsstrom nicht lösen. Es gibt keine Grundlastfähigkeit der Erneuerbaren.

(Beifall bei Abgeordneten der FDP und der AfD)

Konventionelle Kraftwerke sind im Hintergrund immer notwendig. Wenn kein Wind weht, stehen die Anlagen still, und das von Flensburg bis Freiburg.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Liebe Kolleginnen und Kollegen, solange wir Strom nicht besser speichern können, ist ein weiterer Ausbau der Windenergie nicht zu vertreten.

(Beifall des Abg. Frank Schäffler [FDP])

Wir fordern beim Ausbau absolute Priorität von Netzen und Speichern.

(Beifall bei der FDP)

Der dritte Punkt, den Sie verschweigen, ist die Preisbildung auf dem Energiemarkt. Sie sprechen davon, dass die Windenergie die günstigste Stromquelle sei. Wenn der Windstrom wirklich so günstig ist, warum müssen wir ihn dann noch fördern und subventionieren?

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Wie kommt es denn, dass wir seit Jahren weit über 20 Milliarden Euro für den EEG-Strom zahlen? Ich habe mich gefragt, ob es wohl ein Zufall ist, dass die letzten Forderungen der Windkraftlobby denen Ihres Antrags nahezu auf das Wort gleichen.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Liebe Kollegen von der grünen Partei, wessen Interessen vertreten Sie eigentlich hier?

(Lisa Badum [BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN]: Die unserer Kinder!)

Sie übersehen auch einen vierten Punkt, vielleicht den wichtigsten. Der beschleunigte Windkraftausbau nutzt dem Klimaschutz überhaupt nichts. Der Sachverständigenrat, die Monopolkommission, die Bundestagsexpertenkommission und auch die Monitoring-Kommission haben es wiederholt dargelegt: Die von Ihnen vorgeschlagene Politik führt nicht zu mehr Klimaschutz, sondern macht diesen nur irrsinnig teuer.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Die Freien Demokraten stehen zu den Klimazielen. Ihren Klimanationalismus wollen wir aber überwinden. Das Problem müssen wir international lösen. CO2 muss einen Preis bekommen. Für CO2 muss man künftig zahlen. Lassen wir doch endlich einen fairen Wettbewerb um effiziente Lösungen zu. Die Politik soll vernünftige Rahmenbedingungen schaffen, und die Technik überlassen wir bitte den Ingenieuren.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD)

Wir müssen Versorgungssicherheit gewährleisten und dabei die Strompreise bezahlbar halten. Ich freue mich auf die künftigen Diskussionen im Ausschuss. Es gibt wahrscheinlich reichlich zu tun.

Vielen Dank.

(Beifall bei der FDP sowie bei Abgeordneten der AfD – Michael Theurer [FDP]: Eine sehr gute Rede!)