Les académies contestent le développement de l’éolien industriel
Lettre ouverte de la fédération Vent de Colère au nouveau président de la République française, aux nouveaux ministres et aux élus nationaux et locaux.
Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les ministres, député(e)s, élu(e)s, nous vous appelons à suivre les avis éclairés et dépassionnés de ces trois académies.
1- Académie de médecine – Communiqué du 9 mai 2017 :
Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres
Ci-après le deuxième paragraphe de ce rapport :
- Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » lequel définit aujourd’hui le concept de santé.”
Cliquer ici pour lire le communiqué de l’Académie de Médecine.
2- Académie des sciences – Rapport du 19 avril 2017 :
La question de la transition énergétique est elle bien posée dans les débats actuels ?
Ci-après quelques morceaux choisis de ce rapport :
- Le recours aux énergies renouvelables est a priori attrayant, mais il ne faut pas oublier les réalités.”
- C’est ce qui ressort des chiffres de production éolienne en France, montrant que la puissance disponible issue de l’ensemble des éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble qui peut en principe fournir 10 GW ne délivre qu’un demi GW pendant une partie du temps.”
- La France est, parmi les pays développés, l’un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre par habitant (environ deux fois moins qu’en Allemagne, trois fois moins qu’aux Etats-Unis).”
Cliquer ici pour lire le rapport de l’Académie des Sciences.
3- Académie des beaux-arts – 2007 :
Rapport sur les éoliennes
Ci-après la première recommandation de ce rapport :
Les éoliennes, machines de 150 mètres de haut, sont en contradiction avec la tradition française qui a toujours consisté jusqu’à présent à harmoniser l’architecture, même insolite, avec le paysage en respectant son échelle.
La confrontation de telles installations, que les promoteurs envisagent d’installer aujourd’hui de manière massive, avec les sites remarquables et les paysages de qualité qui ont valu à la France le titre de première destination touristique mondiale, est difficilement acceptable.”
Cliquer ici pour lire le rapport de l’Académie des beaux-arts.
Lettre ouverte de Vent de Colère !